[RP - Action] Corruption militaire

Vank se déplaçait tranquillement dans les couloirs de la caserne, son arme de service sur lui, portant sa médaille sur son uniforme. D'après les informations données par les soldats, les "problèmes" avaient commencés au sein de l'unité "Rundor Thunder", des soldats provenant de la planète Rundor. De vraies bêtes au combat, lui avait-on dis. Pas polis pour deux sous, et aussi cruels qu'il était possible. Bon. Le Lieutenant n'avait certes pas peur de ce type de personnes, mais il se sentais plus en sécurité avec son SMG sur lui.
Il tourna a droite, et suivis le couloir A-5, qui le mènerait jusqu'au cantonnement des Rundoriens. A l'entrée de celui-ci, le poste de contrôle était vide, et ironiquement, les soldats avaient installé avec une pancarte où il était grossièrement écris : "Étranger au régiment, si tu tiens à ta petite tête, dégage d'ici!". Vank eut un petit sourire, écarta la pancarte, et se dirigea vers le mess. Un Sergent l'accosta, et lui demanda, d'abord rudement
"-Hé, t'es qui toi? J'te connais pas, qu'est-ce que tu fout dans n'ot régiment?
-Je suis le Lieutenant Vank Aho. Je voudrais parler à un de vos officiers, Sergent."
Le Sergent, visiblement éméché, le dévisagea avec un air mauvais, puis fixa sa médaille. Il bredouilla quelques mots, puis dis :
"-Y'a bien le sous-Lieutenant Hugdur, mais j'peux pas vous garantir qu'il soit en état d'vous r'cevoir, mon Lieutenant. Ses quartiers se trouvent par là. Bonne chance! Ah ah!" Puis le Sergent lâcha un rot sonore....
Vank se déplaça a travers le mess crasseux, essayant de ne pas faire attention aux divers quolibets qui fusaient de part et d'autre. Enfin, il arriva devant les quartiers indiqués. Il toqua deux fois, puis entra. L'endroit était mal entretenu, sombre, et sentais fort le tabac et l'alcool de moindre qualité. Le Sous-lieutenant en question se tenais, assis, des cernes énormes sous les yeux, une bouteille à la main. Il se leva d'un seul coup, faisant tomber la bouteille qui se brisa, et se mis au garde-à-vous.
"-Heu... B...Bonjour mon Lieubtenant. Je suis le Sous-Lieutenant Hugdur Tynum. Que puiz-je pour bvou?....."

Vank sentais que cette aventure allait devenir fort intéressante....

Et vous aviez bien raison.

Le Sous lieutenant se mis à vomir sur vos chaussures. Puis vous entendez divers coup de feu venant de la salle ou se trouvait ses hommes.

En vous retournant, vous voyez qu'ils étaient en train de vous tirer dessus ainsi que dans le couloir et même entre eux. Qu'elle était cette folie ?

Vank ferma la porte d'un coup de pieds, assomma avec la crosse de son arme le sous-lieutenant, puis l'enferma dans son placard, afin de le protéger. Il arma son fusil, puis bloqua la porte avec une table.
Vank se retourna ensuite et fit le tour de la pièce, afin de trouver ce qui pourrait lui être utile. Tout d'abord, il ramassa le Defender Blaster du sous-lieutenant, puis inspecta les diverses bouteilles qui traînaient. L'une d'elle contenait un alcool -illégal- qui sentais si fort qu'on pouvais surement le faire brûler. Vank était à peut prêt sûr que cet alcool était du désinfectant.
Il déchira un morceau de drap sale, l'inséra dans le goulot de la bouteille. Ensuite, il enleva la table de devant la porte, se saisi du briquet du sous lieutenant, et se prépara à ouvrir la porte. Il attendis que les rafales s'arrêtent, alluma le torchon improvisé, ouvrit la porte et balança son cocktail molotov improvisé... En refermant la porte de suite après.

En lançant la bouteille, une explosion se fit retentir. La violence de l'explosion avait fait exploser quelque chose, mais quoi?

Vous entendez plusieurs hommes gémir venant de la pièce d'à coté, les alarmes d'incendie se mirent à retentir. Vous entendiez la souffrance de plusieurs hommes. Soudain une chaleur in soutenable se fit sentir, votre bouteille de désinfectant aurait elle pu déclencher un incendie aussi violent?

Le lieutenant c'était mit à marmonner quelque chose dans son vomi: "Mon obscura, il me faut mon obscura..." sur ces mots vous comprenez que la bouteille que vous venez de lancé contenant une drogue violente.

Vous êtes au milieu de tout ça, vous pensez: "Comment vais-je m'en sortir?" Je suis du mauvais coté de la bataille.

Vank s'empressa d'ouvrir le placard, puis assomma d'un coup de crosse le sous-lieutenant. Il le baillonna et le ligota en utilisant le reste de draps, puis le traina sur le sol à sa suite. Il ouvrit la porte, et la chaleur suffocante lui fit roussir la peau de visage. Vank referma alors la porte, se servis d'un torchon comme d'un masque puis ouvrit la porte, se précipita sur le bouton incendie et appuya, ce qui déclencha l'activation de jets d'eau qui réduirent la puissance des flammes. Apparemment, l'explosion avait endommagé un générateur annexe, car certaines lampes ne marchaient plus et quelques portes à ouverture électrique étaient verrouillées. Vank empoigna le Defender blaster dans une main, un pan du drap où était attaché le sous-lieutenant dans l'autre, puis se mit à avancer. Il y avait quelques corps dans le couloir, des soldats apparemment encore vivants, que Vank s'empressa d'assommer d'un coup de crosse.
Il avança encore quelques mètres, puis du se précipiter derrière un mur afin d'éviter une rafale de balles, qui venait apparemment du mess. Si tous les soldats de l'unité avaient décidé de se rebeller, cette affaire risquait fort de se terminer ici... Vank laissa tomber le sous lieutenant, rangea son Defender, puis s'équipa de son SMG-47, et tira une rafale en aveugle, ce qui fit taire les tirs ennemis. Le Lieutenant risqua un oeil ors de son abri improvisé, et tira sur l'un des soldats qui venait de se lever de derrière une table. Celui-ci s'écroula et ne bougea plus. Vank attendis encore quelques instants, mais comme rien ne bougeait, il se décida à sortir de sa cachette, non sans avoir au préalable repris le sous lieutenant et le Defender dans sa main. Il entra dans le mess, où rien ne bougeait. Il se baissa vers le soldats qu'il avait abattu et ramassa des munitions, avant de reprendre sa route, plus rapidement, car il entendais des bruits de pas dans le couloir derrière lui...

Pendant ce temps au quartier général:

"Un incendie s'est déclarer au bloc 23 dans le couloir A-5, les Rundoniens seraient en cause", dit un capitaine.

"Envoyer des hommes afin d'éteindre cet incendie. Envoyer aussi une équipe pour aller me foutre ces Rundoniens au trou pendant un moment et s'il ne coopèrent pas ils seront abattus sur le champ. C'est clair?"

"Oui, Commandant!"

"Ces Rundoniens se font trop remarquer..."

Les hommes se précipitant dans le couloir A-5 étaient là pour appliquer la loi martiale. Quelques hommes arrivaient pour éteindre l'incendie.

Vous entendez au loin:
"Lieutenant vous foutez quoi ici?"
"Sortez de là!" dit un autre.

Vank s'arrêta, baissa son arme et plissa les yeux afin d'identifier le regiment des soldats qui arrivaient. Il pouvait lire sur leur épaulette "5ème régiment Cadien". Le lieutenant était heureux de les trouver là. Ces hommes étaient loyaux, bons et compréhensifs. Il avait combattu à leur coté lors de l'invasion d'Hydra, et e lieutenant avait pu juger de leur valeur.
Vank se retourna, puis pris la parole : "Je suis le Lieutenant Vank Aho, ancien officier du 20eme Vanikolen, et actuel gérant du "Seul et Unique" de Dol're. Je suis ici en MS afin d'enquêter sur les disparition et morts suspectes au sein du régiment Rundorien."
L'un des soldats baissa alors son arme, et s'approcha. C'était un humanoïde, avec une immense balafre sur le visage. Il prit alors la parole : "Vank... Heu, pardon, mon Lieutenant, c'est vous? Peut-être que vous ne vous souvenez pas de moi... Je suis le seconde classe Hubert Kolm!"
Kolm.... Bien sûr que Vank se souvenait! Ce soldat lui avait sauvé la vie, à l'époque, en descendant un sniper qui l'avait en ligne de mire... Vank ne l'avait d'ailleurs jamais remercié comme il se devait. Et voilà l'occasion qui se présentait.
"-Je n'ai jamais oublié ce que vous avez pour moi sur Hydra, Kolm. Et je vous en remercie. Si vous avez l'occasion, passez un de ces jours dans le cantonnement de notre régiment, et nous pourrons discuter de cette époque. Maintenant, je vous prie de m'excuser, mais je dois transporter cette loque en salle d'interrogatoire, fit-il en désignant de son fusil le sous-lieutenant, toujours ligoté."
Le soldat le laisse passer, et Vank repris sa route. Il défit les liens de l'homme, le souleva et lui demanda s'il pouvait marcher. Celui-ci le regarda avec des yeux embrumés, et acquiesçât. Vank le conduisit alors en salle d'interrogatoire, l'installât sur une chaise, puis pris la parole.
"-Maintenant, sous-lieutenant, ça se passe entre vous et moi. Vous allez m'éclairer sur la situation déplorable de votre régiment, comment et pourquoi il n'y a plus d'officier supérieur en charge, et sur les mystérieuses disparitions ayant eu lieux récemment près de votre cantonnement. allez-y, parlez."

Le sous lieutenant rigolait... puis il se mis a marmonner quelque chose: "....obscura....., il nous en faut encore............... il faut demander ................... au capitaine...... ou aux autres...."

Puis le sous lieutenant, tomba au sol, le surplus de drogue et le stress venais de le tuer. Plus rien ne pouvais en être tirer de ce junkie. Les hommes autour de Vank ne comprenais pas ce qu'il se passait.

Soudain des tirs venaient du mess, des soldats se tiraient entre eux. Un spectacle horrible on se serait cru en enfer.

D'autre hommes arrivaient pour éteindre l'incendie et se faisais canardé depuis le mess. Le danger que représentait les Rundoniens n'était pas terminé.

Vank était pour le moins en colère, mais ne le montrait pas. Son seul témoin venait de lui claquer au nez, et il n'avait pas pu apprendre grand chose. Néanmoins, l'un des mots que l'ex sous-lieutenant avait dis l'interpella... L'obscura. Il en avait vaguement entendu parler. C'était, selon les dires, une drogue dure qui rendais fou et ultra dépendant la plupart des consommateurs. Apparemment, celui là n'avait pas eu sa dose depuis un moment et en était mort. C'était une bonne piste et...
"-Lieutenant! Lieutenant, qu'est-il arrivé au sous-lieutenant Tynum, demanda un soldat qui venait d'entrer dans la salle d'interrogatoire.
-Rien qui soit de mon fait soldat... Jugez par vous même à sa tête, le sous-lieutenant Tynum avait l'air d'un gros consommateur de drogue. Je suis sûr que si on fait des analyses post-mortem, on se rendra compte de tout ça. Pour ma part, cela m'ennuie, car j'ai perdu un témoin potentiel. Enfin. Savez vous quelle est la situation dans le cantonnement Rundorien?
-Oui Lieutenant. Les forces de pacification ont accomplis leur travail et le régiment en question s'est retrouvé au trou pour une durée indéterminée.
-Beau travail. Et qu'en est-il des sous-officiers de ce régiment? Combien sont-ils?
-Hé bien... Leurs effectifs comptent 2 Caporaux, 1 Sergent ainsi que le sous-lieutenant que voilà et un lieutenant qui est marqué absent depuis plusieurs semaines....
-Bon. Faite venir leurs sous officiers, j'ai à leur parler.
-Oui mon Lieutenant, tout de suite mon Lieutenant."
Le soldat fit un salut rapide, puis repartis dans les couloirs. Une dizaine de minutes plus tard, un Xéno polypode corpulent entra dans la pièce. Il sentais la crasse et la bière bon marché.
"-C'que vous me voulez? Demanda-t-il avec un accent guttural
-Bonjour, Caporal. Oui, je vais bien merci. Asseyez vous, et ne faite pas le malin avec moi. S'il faut que j'use de moyen moins conventionnels que la parole pour savoir ce que je dois savoir, je le ferais sans hésiter. Alors répondez rapidement à mes questions que l'on puisse passer à autre chose."
Le Caporal grogna, s'assit sur la chaise en face de Vank, puis attendis. Chaque respiration faisait enfler une partie flasque de sa gorge. Vank le fixa un moment, avant de commencer : "
-Depuis combien de temps êtes vous en service dans votre régiment, Caporal.
-Je sers sous les drapeaux depuis 15 ans, Lieut'nant. Et si vous voulez tout savoir, j'ai jamais eu de problème avec les off' depuis c'moment là, ouaip.
-Mouais, c'est ce qu'on va voir. Depuis combien de temps n'avez vous plus entendus parler de votre Lieutenant?
-C'te taffiole? Bah! On ne la voyais jamais de toute manière. J'crois bien que ça fait depuis 3 semaines. Ou deux, j'sais plus.
-Bon, et que savez vous au sujet de l'obscura?"
Le regard du Caporal changea, et il devint clairement apeuré. Des gouttes de sueur apparurent même sur son visage et ses bras joufflus
"-J'ai jamais pris d'ce truc là moi, j'vous jure! dit-il rapidement. Ok, j'peux pas nier que quelques gars en prenaient mais bon, c'que vous voulez qu'je fasse moi? De t'façon, j'vous jure q'jen ai jamais pris" Il montra ses mains et cracha par terre pour prouver la véracité de ses dires.
"-Bon bon, je vous crois. Et est-ce que vous savez où ils s'en procuraient?
-Heu... Alors ça, j'peux pas vous dire. J'ai toujours préféré éviter c'te merde là moi. Ca m'aurait mis dans un situation pas possib', déjà que là c'pas brillant... J'crois que le Sergent Norke le sait, lui. De toute façon, j'lai toujours connu véreux, celui-là. Toujours en train de magouiller pour...
-Ok, Caporal, je vous remercie. Vous pouvez disposer.
-Heu... Vous pourrez faire quek'chose pour moi, Lieutenant, hein? Il me reste que deux ans à faire, et j'ai pas envie de les passer au trou, hein?
-Je verrais ce que je peux faire. Merci, Caporal, au revoir.
-Merci, Lieut'nant, au revoir, Lieut'nant."
Le Caporal se leva, fit un salut rapide puis sortis. Quelque instants plus tard, entra un Sergent qui respirait l'arrogance et la suffisance. Il s'assit, croisa les jambes sur la table, tira sur son cigare en recrachant la fumée vers Vank, puis attendis. "
-Bonjour Sergent. J'ai quelques questions à vous poser, alors éteignez moi ce...
-Écoutez Lieutenant, sauf votre respect, j'en ai rien à foutre de vos questions, alors vous pouvez vous les mettre où je pens..."
Mais le Sergent ne pus terminer sa phrase, car Vank lui attrapa les pieds, les balança par dessus la tête ce qui fit culbuter le Sergent. Vank lui écrasa la tête avec son pied, puis s'abaissa à son niveau avant de parler
"-Écoutez moi bien, Sergent Norke. Je n'ai pas de temps à perdre avec les petites raclures de votre espèce. Alors soit vous répondez à mes questions normalement, soit je vous torture ici et maintenant. Dans les deux cas, si vous ne répondez pas, je veillerais personnellement à ce que vous pourrissiez pour le restant de vos misérables jours dans des bataillons de travaux forcés des mines de sels de Frad. Alors?
-J'vais coopérer, enlevez votre pied!"
Vank écrasa un peu plus fort son pied
"-On dis : Lieutenant, pouvez vous retirer votre pied s'il vous plait?
-Je... "Vank écrasa plus fort."" Lieut...Lieutenant, pouvez vous retirer votre pied s'il vous plait?
-Bien." Et Vank retira son pied. Il se retourna d'un coup lorsqu'il entendis le Sergent murmurer "connard". Vank lui fit une clé de bras, attrapa le cigare et lui enfonça sur la joue. Le brûlure fit crier le Sergent.
"-Ce n'est pas le genre de réponse que j'attends de vous, Sergent. Alors? Vous coopérez?
-Oui...Lieutenant.
-Bien. Je serais direct : qui fournis de l'obscura aux hommes de votre régiment?
-Je ne sais pas." Vank donna un coup de genoux dans le torse de l'homme qui tomba à terre, puis lui brisa les doigts de la main droite d'un coup de botte.
"-Je crois que vous ne m'avez bien compris, Sergent. Qui fournis de l'obscura aux soldats de votre régiment?
-C'est...C'est moi.
-Je vois. Et qui donc vous en procure?
-Je... Je ne peux pas le dire, je..." Vank dégaina le Defender blaster, le pointa vers le genou gauche de l'homme et tira. Celui-ci hurla, puis repris très vite :
"-Je...C'est un personne...Jamais vu son visage mais... Surnommé l'Homme noir. Entrepôts... Ou taverne d''Aleïna...
-Bien, merci pour votre coopération, Sergent."
Alors que les soldats de la police militaire emportaient le Sergent, Vank sortis, et se dirigea vers l'administration afin de signaler qu'il menait une enquête interne et qu'il était indisponible pour une durée indéterminée...

La secrétaire en pris note, envoya la demande au commandant. Et vous donna un pass pour réunir quelques hommes afin de mener à bien votre mission. Ainsi qu'un accès au Quartier Sud légal avec un mandat pour fouiller les entrepôts et la taverne.

Bien sûr le commandant qui reçu la demande vous fait savoir qu'il ne faut pas faire de vague avec cette histoire et finir tout ceci au plus vite .

Revenez en un morceau lieutenant. Faites leur mordre la poussière.


Suite => [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]